Lors d’une interview diffusée par NBC News, dimanche, le président élu Donald Trump dit vouloir “agir” dès le “premier jour” de son investiture pour “examiner” des grâces potentielles envers toutes les personnes condamnées pour l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, qu’il considère comme des prisonniers politiques.
S’appuyant sur la grâce présidentielle accordée à Hunter Biden, Donald Trump a déclaré dans une interview diffusée dimanche 8 décembre qu’il examinerait dès le “premier jour” de son retour à la Maison Blanche des grâces potentielles envers ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021.
“Je vais agir très rapidement (…) le premier jour”, a affirmé Donald Trump à NBC News, disant vouloir “tout examiner”. “Nous allons examiner les cas individuels”, a-t-il ajouté.
Le républicain avait déjà laissé entendre qu’à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, il n’hésiterait pas à user de ses prérogatives présidentielles, afin de gracier toutes les personnes condamnées pour cet assaut.
Les partisans de Donald Trump avaient alors tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire à la présidentielle de Joe Biden.
S’insurgeant récemment contre la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, le président élu avait aussi fait référence à ceux qu’il considère comme des prisonniers politiques.
“La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6-Janvier, qui sont emprisonnés depuis des années ? Quel abus et quelle erreur judiciaire !”, avait-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
L’examen de la grâce ne sera pas ordonné directement
À la question de savoir s’il comptait user de sa prérogative présidentielle pour se gracier lui-même, le républicain, qui a été condamné en mai au pénal et a été visé par d’autres affaires, a répondu à NBC News : “Je n’ai rien fait de mal”.
“J’en avais l’opportunité” à la fin du premier mandat, a-t-il déclaré, ajoutant qu’il aurait pu ainsi s’épargner “beaucoup de frais judiciaires”.
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Donald Trump s’en est également pris à Liz Cheney, une ex-élue républicaine devenue l’une de ses plus farouches opposantes, affirmant que celle-ci était à l’origine des poursuites qui lui ont été intentées, à l’instar des autres élus de la commission d’enquête parlementaire sur le 6-Janvier.
“Honnêtement, ils devraient tous aller en prison”, a-t-il asséné, tout en assurant qu’il n’ordonnerait pas lui-même à Kash Patel, qu’il a choisi pour diriger la police fédérale (FBI), ou à Pam Bondi, qu’il a désignée ministre de la Justice, d’engager des poursuites contre ses opposants.
“Je pense qu’ils devraient examiner cela, mais je ne vais pas” le leur ordonner, a-t-il déclaré, avant de préciser qu’il comptait se “concentrer” sur sa politique de “forer à tout va”, visant à accroître la production pétrolière des États-Unis.