Coup dur pour l’artiste Mohamed Kamissoko, alias Azaya. Après les accusations explosées par son ancienne compagne, Djelykaba Bintou Kouyaté, l’ambassade de France a décidé de retirer son soutien au chanteur. Ce jeudi 3 avril 2025, la représentation diplomatique française a annoncé sur sa page Facebook qu’elle retirait son post concernant l’audience accordée à Azaya pour son concert prévu à Paris en décembre 2025. Cette décision survient après les révélations qui ont secoué le monde médiatique.

« Nous avons appris la mise en cause pour violence conjugale du chanteur Azaya que nous avions reçu le 25 mars 2025. Respectueux de la présomption d’innocence et du travail de la Justice, nous avons néanmoins fait le choix de retirer le post publié à cette occasion par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage », a annoncé l’ambassade.

Actuguinee.net

Cette trahison n’est pas seulement une question de loyauté personnelle envers Cellou Dalein Diallo, mais aussi une attaque directe contre l’UFDG et les valeurs démocratiques qu’il incarne. En collaborant avec la junte, ces anciens alliés participent activement à une campagne visant à affaiblir et à anéantir l’opposition politique en Guinée.

La convocation de Cellou Dalein Diallo par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour des accusations liées à l’affaire Air Guinée semble être une manœuvre politique visant à discréditer et à criminaliser un leader politique légitime. Cette stratégie, soutenue par ceux qui ont trahi l’UFDG, montre jusqu’où le pouvoir est prêt à aller pour éliminer toute opposition.

Il est crucial de reconnaître que ces actions ne visent pas seulement Cellou Dalein Diallo, mais aussi l’ensemble des partisans de l’UFDG et, plus largement, tous ceux qui aspirent à une Guinée démocratique et juste. La trahison de ces anciens cadres et députés est un rappel douloureux des défis auxquels sont confrontés ceux qui luttent pour la démocratie dans un contexte de répression politique.

En ces temps difficiles, il est essentiel de rester uni et de continuer à défendre les principes de justice, de transparence et de démocratie. La lutte pour un avenir meilleur en Guinée ne peut être abandonnée, malgré les trahisons et les obstacles.

Abdoul Salam Sow, secrétaire fédéral de l’ufdg à Gbessia 2

1. Un manque de réaction tactique et technique

Le match a été marqué par une domination nette de l’Ouganda, qui a su profiter de la passivité guinéenne. La première mi-temps a été catastrophique pour la Guinée, qui n’a pas réussi à cadrer une seule frappe, un indicateur frappant de son absence de lucidité offensive. L’ouverture du score à la 36e minute, sur un coup-franc parfaitement exécuté par Allan Okello, a mis en lumière les lacunes défensives et la gestion incertaine du gardien Soumaila Sylla. Cette erreur, symbolique d’une équipe qui manque de concentration et de rigueur dans les moments clés, a clairement plongé la Guinée dans une position difficile.

2. Des ajustements tactiques insuffisants

Le sélectionneur guinéen, Michel Dussuyer, a tenté de réagir après la pause en modifiant son dispositif, notamment avec les entrées d’Ibrahim Diakité et Cheick Condé. Cependant, ces changements n’ont pas suffi à renverser la vapeur. La Guinée, malgré des efforts pour se réorganiser, n’a pas été en mesure de mettre en danger les défenseurs ougandais. L’équipe a semblé manquer de créativité, d’énergie et de cohésion pour déstabiliser un adversaire bien organisé.

3. Un impact sur les qualifications pour 2026

Cette défaite est lourde de conséquences pour la Guinée. Avec seulement 7 points en six matches, l’équipe voit ses chances de qualification pour la Coupe du Monde 2026 s’amenuiser. L’Ouganda, avec 9 points, creuse l’écart et devient un concurrent direct pour la qualification. Les prochaines rencontres en septembre contre la Somalie et l’Algérie seront cruciales. La Guinée doit absolument réagir et commencer à engranger des points pour espérer rester dans la course.

4. La pression politique et sociale

Le contexte autour de l’équipe est également influencé par la pression sociale et politique, avec une forte attente du public et des autorités guinéennes. L’équipe doit faire face non seulement à la pression de résultats sur le terrain, mais aussi à des attentes croissantes liées à la politique intérieure du pays. Ces facteurs externes peuvent parfois peser lourdement sur la dynamique d’une équipe, en particulier dans des moments de crise sportive.

Conclusion

En définitive, la défaite face à l’Ouganda est un avertissement sérieux pour le Syli National. Les lacunes défensives, l’inefficacité offensive et les choix tactiques questionnables sont des signes inquiétants à un moment crucial des qualifications. Il est impératif que la Guinée se réorganise, fasse preuve de plus de rigueur et de détermination pour espérer se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Le chemin est encore long, mais les marges de manœuvre se réduisent de plus en plus.

Daouda Youla

Au cœur des discussions figurent deux accords de financement majeurs. Le premier concerne un contrat de crédit entre la République de Guinée, la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) et la Banque Vista Gui SA. Cet accord vise à financer des projets d’infrastructures routières, un enjeu crucial pour l’amélioration des réseaux de transport et du développement économique du pays.

Le second texte à l’ordre du jour porte sur un accord de prêt relatif à la construction et à l’équipement d’un hôpital militaire d’instruction de 300 lits à Dubréka. Ce projet s’inscrit dans une volonté de renforcer le système de santé et d’améliorer la prise en charge des militaires et de la population en général.

Selon la note signée par le vice-président du parti, Dr Fodé Oussou Fofana, le tribunal a renvoyé l’examen du dossier au 9 mai 2025. Ce report s’inscrit dans un contexte où le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation surveille de près les activités de l’UFDG, et ce dernier dispose d’un délai de 45 jours pour se conformer aux exigences administratives suite à une évaluation des partis politiques.

Dans sa circulaire, l’UFDG a précisé qu’après la décision du tribunal, la Direction Nationale du parti finalisera le programme de renouvellement des instances fédérales et fixera une nouvelle date pour le congrès.

En somme, bien que l’UFDG soit contraint de reporter son congrès, le parti reste engagé dans le respect des procédures légales et continuera d’ajuster ses plans en fonction de l’évolution des décisions judiciaires et administratives.

Daouda Youla

Lors de cette cérémonie, Aboubacar Sidiki Nabé, Coordinateur du projet « Rajeunir et féminiser l’administration publique », a pris la parole pour souligner l’importance de cet acte symbolique. Selon lui, cette initiative visait à rendre hommage aux réformes mises en place par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), notamment le rajeunissement et la féminisation de l’administration publique. « Comme vous le savez, la reconnaissance est divine. Aujourd’hui, avec l’avènement du CNRD, nous voyons le rajeunissement et la féminisation de l’administration publique. C’est pourquoi, en guise de reconnaissance et de remerciement, nous avons organisé cette lecture du Saint-Coran et des sacrifices pour que Dieu répande sa miséricorde sur tout le peuple de Guinée et à sa tête le Général Mamadi Doumbouya », a-t-il déclaré avec conviction.

Il a également rappelé les avancées notables réalisées pour les fonctionnaires guinéens, notamment les augmentations salariales et les recrutements massifs dans la fonction publique, soulignant que ces actions témoignaient de l’engagement du gouvernement à améliorer le bien-être des citoyens et à soutenir les jeunes dans leur parcours professionnel. En guise de message, Aboubacar Sidiki Nabé a encouragé le peuple guinéen à adopter une démarche de paix et de solidarité pour un avenir prospère : « Nous lançons un appel solennel au peuple de Guinée de prôner le vivre ensemble. Unis, nous sommes forts, un peuple divisé, c’est un peuple qui est voué à l’échec et au sous-développement. Nous devons cultiver la paix pour le bien-être non seulement de nous, mais aussi des générations futures. Sans paix, il n’y a pas de développement », a-t-il insisté.

Zenabou Sow, cheffe de la section statistique, planification et formation de la division des ressources humaines au ministère de l’enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation, a également pris la parole pour exprimer son soutien indéfectible aux actions du Président Mamadi Doumbouya. Elle a salué les efforts du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des fonctionnaires, en particulier des jeunes. « Le message que j’ai à lancer au peuple de Guinée, c’est d’inviter tout le monde à soutenir les idéaux du chef de l’État qui, depuis sa venue au pouvoir, œuvre pour l’amélioration des conditions de vie de la population, notamment des fonctionnaires. Nous avons constaté de réelles améliorations, ainsi que la promotion des jeunes cadres à des postes clés dans l’administration publique », a-t-elle souligné.

Zenabou Sow a également salué l’esprit de leadership du Président Doumbouya, qui constitue une véritable source d’inspiration pour la jeunesse guinéenne. « Nous prions Dieu pour lui, afin qu’il réussisse dans sa mission et qu’il continue à guider notre pays vers la prospérité », a-t-elle conclu.

Cette cérémonie a non seulement été un acte de reconnaissance envers les efforts du Général Mamadi Doumbouya, mais aussi un appel à l’unité nationale, à la paix et au soutien des réformes entreprises pour le bien-être de tous les Guinéens. Les jeunes cadres se sont ainsi engagés à soutenir activement les idéaux de développement et de solidarité prônés par le président, en vue d’un avenir meilleur pour la Guinée.

Daouda Youla 

Le Parquet Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) a organisé ce vendredi 21 mars 2025, une conférence de presse au siège de l’institution. L’occasion pour les responsables de faire un point détaillé sur l’état d’avancement des dossiers traités, en présentant un aperçu des statistiques récentes et des classements des affaires en fonction des infractions. Cette rencontre a permis de mieux comprendre l’ampleur des enquêtes en cours et de jeter un éclairage sur les priorités judiciaires dans le cadre de la lutte contre la corruption et les crimes financiers.

Je tiens à souligner que cette décision stipule clairement que toute transaction foncière est interdite sur une bande d’au moins 15 kilomètres de part et d’autre des voies ferrées Forécariah-Kérouané – Kérouané – Beyla. De plus, au-delà de cette zone, l’État détient des réserves foncières et naturelles qui ne doivent pas faire l’objet de spéculation ni d’occupation. Toute transaction effectuée en violation de cette interdiction sera nulle et sans effet, et les contrevenants seront soumis aux sanctions prévues par la loi.

Cette mesure est cruciale car elle répond à un besoin urgent d’anticipation dans le cadre des grands projets gouvernementaux, souvent entravés par des spéculations foncières. Nous avons tous constaté cette tendance parmi les populations : dès qu’un projet est annoncé, une ruée vers ces zones se produit. Par exemple, le projet de construction d’un nouvel aéroport à Maferinyah a suscité des installations précoces dans la zone, faisant grimper les prix du foncier. Cela a probablement contribué au déclassement de la zone. De même, dans les zones à potentiel minier, les populations s’y installent en espérant des indemnisations, ce qui engendre souvent des complications.

Le département est à féliciter et à soutenir pour cette démarche proactive qui vise à sécuriser notre avenir et à favoriser un développement durable.

Pour conclure, je recommande vivement que cette même décision soit étendue aux deux corridors suivants : Conakry-Dubreka-Boké-Gaoual-Labe-Tougué-Dinguiraye-Siguiri-Frontière Kouremali et Conakry-Forecariah-Kindia-Mamou-Faranah-Kerouané-Beyla-Frontière Côte d’Ivoire. Cette mesure est essentielle pour protéger le domaine public, permettant ainsi la réalisation efficace des infrastructures et des projets de développement.

En élargissant cette protection, nous pouvons non seulement garantir la sécurité foncière dans ces zones stratégiques, mais aussi encourager un développement harmonieux et durable, tout en prévenant les spéculations qui pourraient compromettre l’avenir de ces projets. Il est vital que l’État prenne les mesures nécessaires pour anticiper et éviter les problèmes qui ont entravé le succès de projets précédents.

Alpha BAYO

« Je ne suis pas surpris », a-t-il déclaré, rappelant que la suspension de son parti était due à une illisibilité de son agrément, une situation qu’il qualifie d’« erreur » administrative. Toutefois, il se félicite de la volonté du MATD de faire le tri parmi les partis existants et de ne reconnaître que ceux qui disposent d’un agrément en règle et qui sont actifs sur le terrain. « Je remercie nos partenaires du MATD », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de poursuivre l’engagement politique au-delà des simples ambitions électorales.

Pour Ousmane Dady Camara, l’action politique ne se limite pas à la conquête du pouvoir. « Être dans un parti politique, si ça ne vous aide pas à participer au développement du pays, ça ne doit pas vous empêcher de le faire », a-t-il affirmé. Selon lui, il n’est pas nécessaire d’être président, ministre ou député pour contribuer au progrès national. Il exhorte ainsi chaque citoyen à s’investir activement pour répondre aux défis du développement et de l’autosuffisance alimentaire.

Au cœur de son discours, un message clair : la paix et la stabilité sont essentielles pour avancer. « La paix n’a pas de prix », martèle-t-il, appelant chaque Guinéen à s’impliquer pour préserver l’unité nationale. Il a également tenu à exprimer sa reconnaissance envers les autorités de la transition et le président de la République pour leurs efforts en faveur de la cohésion sociale et du progrès du pays.

Avec la régularisation de son parti, Ousmane Dady Camara se projette déjà vers l’avenir. « Le Parti RGT est un grand parti, il y a des représentants partout en Guinée », assure-t-il. Il affirme que son parti est pleinement engagé à défendre ses idéaux, à accompagner la transition et à promouvoir une paix durable.

Interrogé sur la prochaine échéance électorale, le leader du RGT se montre confiant : « Oui, nous sommes prêts, ça c’est déjà la preuve », déclare-t-il, comparant le processus d’évaluation des partis à un « passage du baccalauréat ». Un clin d’œil aux partis recalés, qu’il invite à corriger leurs insuffisances pour pouvoir reprendre leurs activités.

Au-delà de son propre parti, Ousmane Dady Camara insiste sur la nécessité pour tous les acteurs politiques de se mobiliser pour l’avenir de la Guinée. « Le pays a besoin d’avancer », rappelle-t-il, soulignant que le développement ne pourra être atteint sans un climat de paix et de stabilité.

Avec cette déclaration, le président du RGT affiche une posture résolument tournée vers l’avenir. La restitution des résultats de l’évaluation des partis semble marquer un nouveau départ pour lui et sa formation politique, qui se préparent activement à jouer leur rôle dans les prochaines échéances.

Actuguinee.net